La Turquie aime faire ses propres versions low cost des grands succès américains. Il y a eu Star Wars et il y a eu Superman.
En 1979, le réalisateur Kunt Tulgar s’occupe de faire sa version de Superman avec les moyens du bord. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Après Turkish Star Wars, voici Turkish Superman, un nanar qui essaye de proposer un film de super-héros.
Tayfun travaille comme journaliste aux côtés de la belle Alev qui se trouve être la fille d’un savant ayant découvert le moyen de tout transformer en or grâce à un fragment de kryptonite relié à un pistolet laser. Quand il ne sauve pas Alev, Superman utilise ses pouvoirs pour que sa machine à écrire tape ses articles toute seule ou pour que les jolies secrétaires lui apparaissent en sous-vêtements. Sinon, des méchants interviennent et mettent régulièrement nos héros en danger façon serial, mais tout rentre évidemment dans l’ordre avec une naïveté désarmante .
Pas de surprise, ce film n’a pas un sou. On commence par l’espace avec ses étoiles, ses planètes, et on s’arrête sur Krypton. Jusque là, c’est normal. Sauf que les astres sont des boules de Noêl et que krypton est une belle boule avec de la neige dessus. On ne s’arrête pas avec des plans de vol utilisant une figurine vulgairement déguisé en Superman.
Bref, on ne va pas analyser l’œuvre, c’est un film fauché, une curiosité.