Warworld est la suite de Legion of Super-Heroes sauf que Warworld peine à reprendre un peu d’énergie du précédent film.
Nous avions laissé Superman et Batman disparus à la fin de Legion. Nous voici donc avec la Trinité, chacun dans un monde différent. Wonder Woman est en plein western; Batman en pleine guerre de clans barbares et Superman est au cêur des années 50.
Avec au casting Jensen Ackles en Batman/Officer Wayne, Stana Katic en Wonder Woman/Diana Prince et Darren Criss en Superman/Agent Kent.
Warworld se présente sous la forme de trois histoires solo de la Trinité pour ensuite les voir tous les trois combattre Mongul. On ne donne pas cher de ce Tomorrowverse qui semble un poil brouillon et peu attirant. Warworld est vraiment ce qui représente le plus ce projet : maladroit.
Les trois histoires solos ont chacune une ambiance différente, on ne peut pas nier que ça donne un certain charme. Sauf que les histoires peinent à convaincre. Il faut vraiment attendre la quatrième partie du film pour avoir un semblant de tenue. C’est plutôt agéable de voir un Clark Kent version reporter des 50s mais ça ne suffit pas. Encore et toujours, la part « humaine » des héros, exploitée avec originalité ici, est totalement oubliée par la suite et rebelote, nous avons les héros qui se battent. Reste qu’il es tplaisant d’avoir un peu de neuf avec Lobo, Mongul et Martian Manhunter !
On aimerait un peu plus de personnages terre-à-terre, une vraie présence de leur double identité. Mais sur 1h30, pas le temps de dresser le portrait de ce genre de personnages, il faut de la baston et ça, DC le sait.
La fin de Warworld ouvre sur le prochain, on se murmuse que ce Tomorrowverse glisse doucement vers un Crisis… Pourquoi pas mais ce « cliffangher » n’a vraiment aucune puissance.